Art Necro : du 1er au 28 février au théâtre Tallia

Nous sommes sur scène pour la première présentation de notre spectacle Art-Necro. Une comédie surprenante où l'humour flirte dangereusement avec le suspens. Suivez-nous dans cette merveilleuse aventure, virtuellement sur le blog et bien sûr en chair et en os au théâtre Tallia.

mercredi 28 février 2007

Last but not least !

Déjà ! Eh oui ! Ce soir c'était la dernière. Et quelle représentation !
Etrange mélange d'exaltation, de fatigue et de "on n'a pas vu le temps passer", voilà qui pourrait résumer notre état d'esprit au moment d'entrer en scène.
Durant 28 soirées consécutives, nous avons eu le bonheur de faire et refaire ce que nous aimons le plus : jouer et raconter une histoire. Mais ce soir, nous étions portés par une énergie incroyable. A l'unisson, nous avons donné le meilleur de nous-même et le public était au rendez-vous. Un moment magique, en somme.
Demain, nous retournerons à nos vies respectives mais notre cœur battra à l'heure des trois coups. Nous avons vécu une première expérience extrêmement enrichissante et remercions tous ceux qui sont venus nous soutenir et nous encourager.
Art-Necro, c'est une histoire qui ne fait que commencer !

mardi 20 février 2007

Notre blog à la Une

Inimaginable ! Vous avez été plus de 500 à consulter le blog de la pièce et à nous encourager.

Notre initiative fut récompensée à l'aube !
06h15 à Paris, la voix chaude et réconfortante bien que matinale d'Alexandre Boussageon, chroniqueur pour "Blogs à part" de France Inter, raconte nos aventures à l'antenne. Entre sommeil et veille, je savoure le plaisir d'entendre parler d'Art-Necro, avant de rêver de plus belle... car les artistes à cette heure dorment à poings fermés !


jeudi 15 février 2007

La "sans" Valentin

Ca pourrait être le nom de la prochaine fête des célibataires... mais dans notre histoire, c'est plutôt une soirée sans public. Où était-il donc passé? Une partie dans les embouteillages, la majorité au restaurant ou encore à l'excellente soirée du Jamel Comedy Club. Bon, d'accord, Art-Necro, c'est pas très accrocheur pour les amoureux mais c'est parce que vous ne connaissez pas encore Marion, notre héroïne affamée de romans à l'eau de rose du style "dangereuses liaisons fatales"! .


Marion : « John enlaça fébrilement Rebecca, la renversa en arrière, elle sentit ses résistances s’anéantir et s’abandonna tout entière à ce baiser…Si ça, ce n’est pas un signe ! Madame Marion Bruno, ça sonne bien… »



Résultat des courses, relâche pour tous! ... pour le plus grand plaisir des conjoints un peu délaissés depuis le 1er février...

mardi 13 février 2007

Dans les coulisses du Tallia



Audace, courage, inconscience ou folie furieuse... sans doute faut-il une bonne dose de tous ces ingrédients pour oser ouvrir un nouveau théâtre à Paris!
Début juillet 2006, c'est décidé, Josette et Bertrand Destrignéville, passionnés de théâtre depuis toujours, décident de quitter le monde de l'entreprise pour réaliser leur rêve : ouvrir un espace dédié aux acteurs à Paris.




Ils dénichent un espace de 780 m2 dans une ancienne école de formation d'ingénieurs du son et aménagent eux-mêmes les confortables et modernes salles Roxane (57 places) et Cyrano (85 places).


Les premières représentations ont lieu fin 2006 et huit spectacles sont déjà à l'affiche. La programmation n'est pas étriquée et laisse libre court aux belles rencontres et aux créations, du classique à l'avant-garde, de la comédie à la poésie.

Cafétéria, restauration, salles de répétition, cours de théâtre, salles de casting, réalisation de books, flyers, affiches... le Tallia devient ce qu'il veut être : un ensemble complet au service des comédiens et du public déjà nombreux à apprécier les bonbons à l'accueil, le confort, l'ambiance conviviale de cet endroit improbable du 13ème arrondissement.

vendredi 9 février 2007

Première critique professionnelle

Chaque représentation est une expérience différente.
Tous les jours, nous essayons d'améliorer notre jeu, ou le rythme de la pièce, ou encore de nous adapter à un public chaque fois différent. Nous ne pensions pas apprendre autant une fois la pièce montée et jouée chaque soir.
Loin de la routine, nous sommes à l'écoute des commentaires du public et des professionnels.
Tout particulièrement, notre rencontre avec Mme Danielle Dumas, anciennement directrice du célèbre "Avant-scène" et auteur d'un blog "coups de coeur et commentaires" qui laisse la part belle aux jeunes auteurs et aux créations, est à l'origine de précieuses améliorations dans l'enchaînement des scènes du premier acte.
Une telle générosité est presque surréaliste quand on s'entend répéter à longueur de journée qu'il y a 380 pièces jouées chaque soir à Paris et que les professionnels ont par conséquent d'autres chats (sans doute plus célèbres...) à fouetter!

lundi 5 février 2007

Panique à bord

Tout était prêt pour la représentation de samedi. Une trentaine de spectateurs se pressaient à l'entrée du théâtre. Quand soudain... un coup de téléphone nous informe que Pascal, notre régisseur chéri, est bloqué sur la route et arrivera en retard. Quelle tuile ! Impossible d'installer les projecteurs et de démarrer sans lui. Nous avons pensé que nos spectateurs allaient céder à l'appel du beau ciel bleu de cette journée. A notre bonne surprise, ils sont tous restés et ont attendu patiemment le héros du jour : Pascal... arrivant sur les chapeaux de roues sous les bravos de la foule ! Voilà une anecdote dont Pascal n'a pas fini d'entendre parler.
Merci encore à tous de nous avoir soutenus.

samedi 3 février 2007

J+1 Première critique

Première critique sur billet réduc ... on double-clic sur le message d'une main tremblante. Ouf... il faut s'attendre à tout. "Plus la piéce devient noire meilleur est le polar de cette soirée" a écrit un internaute qui semble avoir l'habitude de voir des spectacles et de les commenter sans complaisance ni méchanceté gratuite. Une vraie critique. La première.
Elle fait du bien.

Ce soir, il y avait une quinzaine de spectateurs . C'est très dur de jouer quand la salle est peu remplie car les réactions du public sont timides, les rires étouffés et la complicité discrète.
"Show must go on" et nous avons redoublé d'énergie comme si la salle était pleine à craquer.
Les sourires et les mines réjouies de nos quelques rangées de spectateurs furent une belle récompense.

jeudi 1 février 2007

Jour J : On y est !

Aujourd'hui, c'est le grand jour...


Nous avons commencé tôt le filage technique: dernières vérifications : le texte pour nous, le son et la lumière pour notre régisseur. Ensuite, grand bonheur, attribution de la loge, on va enfin pouvoir avoir un coin à nous. C'est qu'on s'installe pendant un mois !!


Après avoir repassé les costumes, s'être maquillés, changés, hop, c'était l'heure de monter sur scène...on n'a même pas eu le temps d'avoir peur, tellement la journée est passée vite!


Après le spectacle, tradition oblige, nous sommes allés "souper" à côté dans un petit resto super sympa à l'angle de la rue. Difficile de ne pas refaire le spectacle pendant le repas.
Cette journée restera inoubliable.
Un merci tout particulier à Pascal, notre régisseur.

mercredi 31 janvier 2007

J-1 Ca y est, c'est demain !



Gloups! le plus dur c'est d'attendre...
Aujourd'hui on a travaillé la musique et la lumière.
L'enthousiasme du régisseur est très réconfortant. Les choses se mettent en place et tous les 4, nous sommes passés au delà de la peur: dans l'excitation de l'aventure qui commence.

Demain, on sera au théatre dès 15heures, pour peaufiner les derniers détails.
Nous on ne bouge pas, on vous attend!!

mardi 30 janvier 2007

J-2 Grosse fatigue

La pression monte. Plus qu'une journée pour régler tous les détails. Ajuster les costumes, peaufiner la logistique des décors et accessoires, cadrer les effets sonores à la seconde précise, régler et mémoriser les éclairages... Toute l'équipe technique est à pied d'oeuvre, les comédiens adaptent leur rythme, attendent, reprennent...encore et encore.

dimanche 28 janvier 2007

J-4 On lance les invitations


Pas de pièce sans public et pas de public sans communication. Eh oui, ça fait aussi partie des coulisses. Je m'appelle Hélène et je m'occupe activement des relations publiques. Là non plus, pas le temps de s'ennuyer. Communiqué et dossier de presse, flyers, affiches, photos, vidéo... il faut créer tous ces éléments et ensuite contacter les critiques, journalistes, radios, tv, agences de spectacle et les convaincre de choisir de voir notre spectacle parmi la centaine de nouveautés à l'affiche chaque mois à Paris. Des tonnes de courriers envoyés... pour quelques réponses.
Quelle chance de vivre à l'heure d'Internet et de pouvoir communiquer directement avec le public ,sans qui, rien n'est possible. Alors, vive le blog ! Parlez-en et venez voir le spectacle.

Il me reste 10 invitations. N'hésitez pas à m'envoyer vos coordonnées en commentaire si vous souhaitez en profiter.
Alors à bientôt au Tallia théâtre... moi, je vais terminer de coller mes timbres !
Hélène Lamblin.

samedi 27 janvier 2007

ART NECRO J-5… notre arrivée au théâtre

Premier contact avec la scène: le transport du décor! pas toujours très artistique mais indispensable. Mais comment allons nous faire??? Et oui, les salles se suivent et ne se ressemblent pas, il faut ajuster le spectacle aux contraintes techniques de chaque endroit.
Au Tallia ça a été assez facile car la scène répond parfaitement aux besoins du spectacle.






Deuxième contact: la répétition. Premier "filage" sur scène. Je dois avouer que dans les coulisses, juste avant mon entrée j'avais un petit pincement au ventre, un léger "tracounet", en m'imaginant jeudi prochain à cette même place... on a tous pensé à ça et on hâte d'y être.





mercredi 24 janvier 2007

Note de l'auteur

J’ai voulu créer une comédie rythmée et inattendue.
Art-nécro mélange l’humour et la noirceur et cultive les paroxysmes.
Les personnages sont travaillés jusqu’à la rupture, tous courent après quelque chose, la gloire, la reconnaissance, le pouvoir, l’amour… tous pour des mauvaises raisons, et aucun ne prête attention aux autres. Ils sont chacun dans des bulles d’égoïsme qui les empêchent de voir autre chose qu’eux-mêmes. C’est cet égoïsme qui les conduit à leur perte, et dans art-nécro, il y a nécro…
Le thème est noir : un tueur en série s’est invité sur l’île la veille du festival, j’ai tenu à le traiter de façon décalée.
C’est l’absurdité de leurs désirs face à la situation qui crée la comédie.En écrivant Art-nécro, j’ai avant tout pensé au spectateur, je voulais créer un spectacle drôle et captivant à la fois.

lundi 22 janvier 2007

Art-Necro : le pitch de la pièce.


La veille du lancement de festiv’ile, un nouveau festival de cinéma, Elise l’organisatrice à la main de fer et aux propos acérés se retrouve coincée entre un acteur jeune mais déjà raté, une réalisatrice aux concepts cinématographiques plus qu’avant-gardistes et une assistante amoureuse de la collection Harlequin et du premier homme qui voudra bien lui passer la bague au doigt avant ses trente ans, c’est à dire demain.Rien ne se déroule comme prévu, Elise fera tout pour sauver le festival, mais avant, il faut se sauver soi-même…